mardi 29 mars 2011

Inception

Ce chef d'oeuvre de Chritopher Nolan sorti en 2010, nous plonge dans les abîmes de l'inconscient. Explorant sans limites les secrets les plus enfouis. Dom Cobb est un exctracteur qui vole les pensées des gens. Quand Saito, un riche industriel, vient lui demander d'implanter une idée dans l'inconscient d'un adversaire, Cobb ne peut refuser. L'Inception n'a jamais été testée sauf par Cobb lui même. Tout au long du film, Nolan nous fait voyager d'inconscient en inconscient, jusqu'à nous plonger dans les limbes. Ce film, riche en émotions, met le spectateur face à la réalité de l'inconscient. Il montre à quel point l'esprit humain est manipulable. Accompagné par le musique de Hans Zimmer, spécialiste des musiques pour films d'action, l'univers d'Inception est habillé avec une musique sourde et angoissante.







Elle donne au spectateur une impression d'enfermement, voire d'emprisonnement. D'ailleurs, on peut dire que les personnages du film sont prisonniers. Ils sont endormis, dans le rêve d'une autre personne et ils ne peuvent se réveiller que si quelqu'un de l'extérieur les réveille ou si il meurt dans le rêve! Cette musique enferme le spectateur dans le film. eEle arrive à lui faire ressentir ce que les personnages ressentent. Frustration, peur, angoisse, mélancolie, espoir, détermination...tout y passe.


Hans Zimmer

Plusieurs théories existent sur ce film. L'une d'entre elles explique en fait que le film entier est un rêve et que c'est le spectateur qui est en train de rêver. Au tout début quand l'écran est encore noir, une musique démarre. Les premières notes sont plutôt douces, elles calment. C'est comme si on avait voulu apaiser l'esprit du spectateur, l'endormir. Au bout de quelques minutes, un bruit sourd remplace cette berceuse. Le trombone sonne le début du rêve, il l'aspire dans les profondeurs de notre inconscient. Si certains pensent que tout le film est un rêve qui commence au moment où le trombone retentit, avant que les images du film n'apparaissent, c'est parce que, une fois ralentie, on peut déceler une ressemblance avec l'air d'Edith Piaf "Non, je ne regrette rien". Cet air est utilisé dans le film comme déclencheur. Cette ressemblance volontaire aurait été confirmée par Hans Zimmer.


Voyez vous même!





Il est clair que dans ce film la musique prouve encore une fois qu'elle peut contrôler l'esprit. Si la théorie expliquée un peu plus haut est vraie, alors on peut voir à quel point elle est puissante. A quel point elle réussie à nous plonger dans cet univers compliqué et nouveau. Il faudrait d'ailleurs que nous soyons endormis pour pouvoir croire qu'il est possible de pénétrer et manipuler nos rêves, ou pire, d'implanter des idées dans notre esprit. Tout au long du film notre rythme cardiaque varie avec celui de la musique. Pendant la course poursuite dans Mombasa, la musique est saccadée, elle raccourcit le souffle, comme si nous aussi nous étions en train de courir. Comme si Cobb, c'était nous. Tout au long du film nous allons ressentir les mêmes choses que lui. De la tristesse, de la tendresse quand il est au téléphone avec ses enfants. De la douleur, de la nostalgie et surtout de la culpabilité quand il rêve de Mall. La même angoisse quand il perd le contrôle du rêve. On ressent aussi le mystère qui plane sur ce monde impossible où la manipulation des rêves existe.





Alors empathie ou manipulation?


Bande Annonce de film: